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La pénurie d’oeufs aux États-Unis cause toujours des maux de tête aux transformateurs alimentaires qui peinent à s’approvisionner et qui subissent de fortes hausses de prix.
Pour combler les besoins, nos voisins du Sud ouvrent de nouveau leurs frontières aux oeufs liquides pasteurisés en provenance de la Hollande.
Autorisées pour la première fois en 1987, les exportations de la Hollande avaient cessé quelques années plus tard. Après que ce pays ait fait une nouvelle demande de certification, le Département américain de l’Agriculture (USDA) lui a permis de nouveau d’importer ses oeufs à compter du 1er juin dernier. À ce jour, seuls la Hollande et le Canada peuvent exporter des œufs vers les États-Unis.
Du côté des transformateurs américains, l’Association américaine des boulangers accueille favorablement cette nouvelle, mais souhaite qu’il y ait encore plus d’ouverture afin de diminuer les impacts actuels de la pénurie d’oeufs.
L’élimination de plus de 35 millions de pondeuses dans les derniers mois a réduit de beaucoup l’offre pour des oeufs destinés à la transformation – pâtisseries, mayonnaises, etc. Avant la crise, en plus de répondre à la demande intérieure, les États-Unis avaient la capacité d’exporter plus de 30 millions de douzaines d’oeufs par mois vers le Mexique et le Canada, notamment.