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L’Organisation mondiale du commerce (OMC) semonce une fois de plus l’étiquetage du pays d’origine (COOL) en vigueur aux États-Unis.
Pour une 4e reprise, le tribunal confirme que la réglementation américaine du Country of Origin Labeling (COOL) ne respecte pas les règles du commerce international. L’Organe d’appel de l’OMC autorise du même coup le Canada et le Mexique à mettre en œuvre des mesures de rétorsion contre les exportations américaines.
Le jugement a été applaudi par Ottawa et les associations canadiennes d’éleveurs. Ce matin, le ministre de l’Agriculture, Gerry Ritz, et le ministre du Commerce international, Ed Fast, ont demandé aux États-Unis d’abolir « leur politique protectionniste et discriminatoire d’étiquetage indiquant le pays d’origine (EPO) ou de faire face à des mesures de rétorsion ». Ils étaient accompagnés du président de l’Association canadienne des éleveurs de bovins, Dave Solverson, et du président du Conseil canadien du porc, Rick Bergmann. Si le Canada devait mettre en œuvre des mesures de rétorsion contre les États-Unis, leurs exportations vers le Canada seraient à risque, y compris celles de bœuf et de porc, ont spécifié les deux ministres. D’autres produits pourraient être touchés, notamment le vin, les cerises, les pâtes et le maïs.
Pour l’instant, le gouvernement américain n’a pas indiqué s’il allait se conformer à la décision de l’OMC. Les impacts du COOL sur les secteurs canadiens du porc et du bœuf se chiffrent à 1,1 G$ par année.