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Ancien directeur de la fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Québec, Maxime Plamondon, originaire de Saint-Raymond, est décédé à la mi-mai à l’âge de 93 ans dans la capitale provinciale, où il résidait. Des anciens collègues le décrivent comme un fervent défenseur du monde agricole et forestier depuis les débuts de son implication dans ce secteur, dans les années 1950. « C’est un homme qui a su marquer d’une façon importante le développement du syndicalisme agricole et forestier tant sur le plan régional que provincial », rapporte Jean-Roch Turcotte, un ancien directeur régional de l’UPA, qui a travaillé avec M. Plamondon de 1972 à 1974. Il s’est beaucoup impliqué à faire reconnaître le professionnalisme du métier d’agriculteur et de travailleur forestier et voulait améliorer la situation économique dans ces secteurs. Il avait également un grand respect des personnes et de l’organisation de l’UPA », poursuit-il.
M. Plamondon a d’abord été directeur général d’une division régionale de l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC) dans les années 1950 jusqu’à ce que l’organisation soit remplacée par l’UPA, en 1972. Il a alors occupé le même poste pour la division régionale de l’UPA de Québec jusqu’en 1974. Son implication dans les milieux agricole et forestier, desquels il avait une grande compréhension, l’a ensuite mené à décrocher un poste au sein du cabinet du ministre des Terres et Forêts, sous le gouvernement libéral de Robert Bourrassa. Il a poursuivi sa carrière jusqu’à sa retraite au sein de ce ministère. « C’était un gars dévoué, très ouvert et très généreux de son temps », témoigne Fernand Morasse, qui a été embauché par Maxime Plamondon en 1956 à l’UCC, et qui l’a remplacé au poste de directeur régional de l’UPA après son départ. « Il avait aussi une grande force avec le français, pour rédiger des textes comme des rapports annuels, par exemple, et il était très exigeant. Ça lui a beaucoup servi au cabinet du ministre. C’était une ressource très appréciée dans le milieu », signale M. Morasse.