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Les agriculteurs argentins cessent la commercialisation de leurs grains pour une semaine.
Les agriculteurs argentins sont passés de la menace à l’acte en débutant leur grève d’une semaine hier. Ils ont cessé la commercialisation des céréales et du soya pour réclamer la libéralisation des exportations et de meilleurs prix.
La grève qui a débuté le 17 janvier se poursuivra jusqu’au 23 janvier. L’Argentine est le premier exportateur mondial de tourteau et d’huile de soya, le troisième pour les graines de soya, le deuxième pour le maïs et le cinquième pour le blé.
Le mouvement a été lancé par les quatre plus grandes organisations rurales, à dix mois des élections présidentielles.
Les producteurs argentins jugent insuffisants les quotas d’exportations de blé, qui ont été relevé de trois à sept millions de tonnes, selon une annonce du gouvernement. Ils veulent aussi un meilleur prix pour leurs grains.
Un autre conflit a déjà eu lieu en 2008 lorsque le gouvernement argentin avait décidé de hausser de 25 % la taxe à l’exportation du soya. Les fédérations agricoles avaient alors cessé à plusieurs reprises toute commercialisation de grains et de viande et avaient dressé des barrages sur les routes à travers le pays.