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La première coupe de foin va bon train!
Alors qu’à l’ouest de la province, certains sont dans le dernier droit, les producteurs de l’est prévoient terminer le travail d’ici à deux semaines… Si Dame Nature le veut bien.
« La première récolte sera très bonne, estime le président du Conseil québécois des plantes fourragères, Germain Lefebvre. Ce n’est pas une année exceptionnelle, mais dans l’ensemble, les rendements sont vraiment convenables. »
De façon ponctuelle, quelques prairies du sud-ouest ont cependant été abîmées par l’hiver. C’est d’ailleurs le cas en Montérégie où, dans certains secteurs, la luzerne a été particulièrement touchée. « Ce n’est toutefois pas aussi sérieux qu’en 2008 où la mortalité était élevée, assure M. Lefebvre. Et d’un autre côté, d’autres producteurs ont du foin qui leur sort par les oreilles! »
Les résultats des analyses de qualité ne sont pas encore publiés, mais les producteurs semblent confiants. « Au touché, tout porte à croire que le foin est de qualité très satisfaisante cette année », s’enthousiasme Jean-François Rioux de la ferme Rioukioux, à Saint-Simon-de-Rimouski. Germain Lefebvre abonde en ce sens et affirme que la qualité est de « bonne à très bonne », selon les régions.
Légère avance
Dans l’est du Québec, particulièrement au Bas-Saint-Laurent, la première coupe serait en avance d’une semaine par rapport aux années précédentes. « Une nouvelle mentalité de faire du foin plus jeune commence à s’incruster dans la région. C’est peut-être ce qui explique l’impression que la coupe est hâtive », juge Jean-François Rioux.
En avance ou pas, avec la fenêtre de beau temps qui s’annonce, la récolte devrait se compléter assez rapidement, croit Germain Lefebvre. « Si la météo ne nous joue pas de tour, ça va se faire à la planche! »