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Réclamations trop fréquentes pour des sommes dérisoires, couverture de bâtiments non essentiels, négligence en matière de prévention, évaluation inadéquate de vos besoins : de nombreux éléments peuvent faire grimper inutilement votre facture d’assurances. Quelques conseils pour économiser.
En fonction de la taille et de la santé financière de leur entreprise, les producteurs devraient d’abord tendre à augmenter le montant de leur franchise. Si celle-ci est fixée, par exemple, à 500 $ pour une grange-étable de 2 M$, elle risque de mener à une multiplication des réclamations. Une hausse des taux s’ensuivra, pénalisant le client, qui pourrait même voir son contrat résilié pour fréquence de réclamations.
« Offerte sous certaines conditions, il existe la franchise annulable. Chez nous, un assuré qui applique une franchise de 20 000 $ et subit des dommages dépassant les 20 000 $ verra sa franchise annulée, tient à signaler Chantal Landry, directrice Souscription et prévention, section agricole, chez Optimum Société d’assurance inc. Au fil des ans, une franchise plus élevée permet aussi d’épargner beaucoup. »
Tout en suggérant aux entreprises d’éviter de réclamer pour les sinistres qu’elles sont en mesure d’absorber, Mme Landry rappelle qu’il convient en outre de réfléchir à tous les bâtiments qui sont assurés. Y en a-t-il certains qui ne sont pas essentiels à la survie de l’exploitation si un sinistre survenait? Une construction qui n’est pas électrifiée, où les activités ne sont pas dangereuses, est moins à risque d’incendie.
L’importance de la prévention
« Évidemment, il est crucial de garder en tête tout l’aspect prévention. Des progrès ont été faits, mais il y a encore place à l’amélioration. Davantage de prévention se traduirait par une baisse de sinistres et moins de hausses des coûts en assurances. Des experts se rendent visiter nos assurés, les renseignent sur la prévention et, si nécessaire, leur demandent d’exécuter des recommandations », note la directrice.
Et ce, sans compter qu’un sinistre est susceptible de venir perturber les activités. Aujourd’hui, on trouve sur le marché des systèmes de surveillance électriques qui vont aviser de l’imminence d’un bris, d’une défectuosité… et d’un éventuel sinistre. De plus en plus, les assureurs exigent que plusieurs entreprises en soient dotées.
Ces systèmes donnent droit à des rabais, tout en favorisant la tranquillité d’esprit!
Supprimer la règle proportionnelle
Une règle proportionnelle s’applique en assurance. Un bâtiment se doit ainsi d’être assuré à 80 % de sa valeur. Si ce n’est pas le cas, lors d’un sinistre partiel, le client devient coassureur. Moyennant une légère surprime, Optimum Société d’assurance inc. peut supprimer la règle proportionnelle. Pour peu que l’on connaisse les projets du producteur, il est ici possible de le faire économiser gros.
« Si on prend l’exemple d’un assuré d’un âge avancé qui possède un bâtiment qui vaut, en valeur de reconstruction, 500 000 $, et qui souhaiterait reconstruire une remise à machinerie de 150 000 $ si une perte totale survenait, on peut baisser son montant d’assurances autour de cette somme, car il est préférable d’y ajouter des frais de déblai et de retirer la règle proportionnelle », explique Chantal Landry.
La spécialiste conclut en mentionnant que l’une des tâches importantes du courtier en assurances, lorsqu’il rencontre ses clients, consiste à approfondir la discussion. L’idée est de les diriger selon leurs besoins, leurs aspirations, leurs activités et leur volonté de continuer dans le même créneau en l’absence de relève, par exemple.