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Un producteur laitier de Baie-Saint-Paul dans Charlevoix, Nicol Simard, a vu ses terres bordant la rivière du Gouffre complètement inondées par la montée des eaux, le 1er mai, à la suite de pluies abondantes survenues dans son secteur.
« Mes terres sont dans la vallée de la rivière, qui est sortie de son lit complètement. C’est la première fois que je vois ça », affirme-t-il.
Le copropriétaire de la Ferme du Gouffre craint de ne pas pouvoir semer de foin et de maïs sur certaines superficies cette année en raison des crues et de l’érosion. D’autres confrères dans son secteur sont aussi dans cette situation, dit-il.
« J’ai des terres qui bordent la rivière des deux côtés. J’ai des champs où c’est complètement fini. C’est complètement inondé. […] Il y a un camping à proximité. Hier, j’ai vu passer des roulottes qui étaient parties à l’eau, des patios », écrit-il.
Le 2 mai, il constatait que le niveau de l’eau avait baissé, mais que les ponts à proximité étaient toujours impraticables en raison des inondations.
« On est pognés chez nous pour le moment. On devait attendre de la moulée, mais elle ne rentrera pas dans les prochains jours. »
Plusieurs municipalités du Québec ont déclaré l’état d’urgence en raison de la crue des eaux provoquée par les fortes précipitations des derniers jours. C’est le cas par exemple de Sainte-Émélie-de-l’Énergie et Saint-Côme dans Lanaudière, de Saint-Jérôme dans les Laurentides et de Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix. Dans cette dernière région, d’énormes dégâts ont été constatés et deux pompiers bénévoles sont portés disparus. Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, s’est rendu sur place pour constater l’ampleur des dommages, le 2 mai.
Gracieuseté de Nicol Simard