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La saison des petits fruits bat son plein dans la province et tout semble bien rouler jusqu’à présent. Tour d’horizon de l’état des récoltes des petits fruits traditionnels.
Fraises
Malgré une période de froid au début de juin et un léger retard dans l’autocueillette, le bilan de la saison est « très bon » pour la fraise d’été. « On a eu des volumes en masse, on a commencé tôt, le calibre des fruits était excellent, et la demande, présente », explique Louis Bélisle, producteur de la ferme Bélisle et fils, lorsqu’on lui demande de dresser son bilan. Certains producteurs, de l’Estrie notamment, expérimentent un achalandage qu’ils n’ont pas connu depuis une quinzaine d’années dans l’autocueillette, preuve que le site fraisesetframboisesduquebec.com a un impact. Celui-ci compte actuellement 150 000 visites, soit une augmentation de 60 % comparativement à pareille date l’année dernière.
Les fraises d’automne accusent cependant un léger retard, les gros volumes devraient faire leur apparition dès la première semaine d’août.
Framboises
« Les framboises, c’est super beau cette année, et on est dans les gros volumes », dit M. Bélisle. Les consommateurs découvriront une nouvelle chopine de 120 g sur les étals des supermarchés. Un peu plus petite que celle de la marque Driscoll (170 g), elle permet de mettre les framboises du Québec en promotion en même temps que celles de la Californie. « C’est gagnant-gagnant, les chaînes sont contentes et peuvent mettre les framboises du Québec en promotion et les producteurs sont capables de suffire à la demande », ajoute la directrice générale de l’Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec, Yourianne Plante.
Bleuets en corymbe
Dans Lanaudière, la Bleuetière Asselin a lancé ses activités d’autocueillette à la mi-juillet. « On a un très bon début de saison. Les fruits sont beaux et on a de l’avance, parce que ce n’est pas tout le monde qui a commencé à récolter », explique le propriétaire, Christian Asselin. Si la chaleur se maintient et si la canicule se pointe le bout du nez, cependant, le producteur prédit une surabondance possible. À Saint-Eustache, M. Bélisle prévoit qu’il y aura de gros volumes au cours des deux prochaines semaines.