La plateforme Internet Mangeons local plus que jamais, qui comprend une application téléchargeable pour téléphone, offre aux consommateurs le choix de créer un circuit de fermes selon leurs intérêts et leur position géographique ou de suivre un circuit suggéré par une célébrité québécoise, comme la chanteuse, animatrice et comédienne Mélissa Bédard.
Plus de 57 000 adeptes pour l’application Mangeons local plus que jamais
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Les portes ouvertes sur les fermes du Québec étaient de retour dans leur version originale prépandémique d’événement simultané, alors que, cette année, une cinquantaine de fermes se sont offertes pour recevoir des milliers de visiteurs, le 10 septembre. Ces visiteurs s’ajoutent maintenant aux 57 000 personnes qui ont téléchargé l’application Mangeons local plus que jamais, un autre concept mis en place par l’Union des Producteurs agricoles (UPA).
Le président de l’organisation, Martin Caron, souligne l’importance de cette stratégie de promotion pour le milieu agricole.
Les citoyens ne réalisent pas qu’ils ont des producteurs et des produits près de chez eux. Avec l’application Web et avec les portes ouvertes, on les invite à faire des découvertes gourmandes et à rencontrer des producteurs. Quand les gens se déplacent, ils ont la fierté de goûter des produits de leur région et de se faire vulgariser des enjeux de l’agriculture.
M. Caron est particulièrement satisfait de la popularité de la plateforme Internet, une forme de vitrine géolocalisée, qui présente maintenant 1 714 entreprises vendant des aliments locaux directement aux consommateurs, dont 1 100 fermes. « Au début, on s’était dit que ce serait bien d’avoir 1 000 fermes d’inscrites et on l’a atteint. Concernant les téléchargements de l’application Web, on avait des visées qui étaient difficiles à évaluer, mais la première année, on espérait 25 000 téléchargements. C’est la troisième année et 57 000 personnes l’ont téléchargé. C’est bon. Selon moi, plus ça va aller, plus ça va prendre de l’ampleur, et ce sera à nous de continuer à la populariser », affirme-t-il.
Sans posséder de données précisant les retombées économiques de sa plateforme dans les fermes, Martin Caron indique que le taux d’achalandage a augmenté chez des entreprises agricoles qui y sont présentes. Une analyse triennale plus poussée sera réalisée à la fin 2023.
Une 19e édition moins musclée
La journée des portes ouvertes sur les fermes du Québec, un événement initié en 2003, a permis au public de visiter une centaine de fermes l’année précédant la pandémie. Ce nombre a chuté de moitié pour l’édition 2023, avec 53 fermes. Une situation normale, selon l’UPA, en raison notamment de la difficulté à trouver les nombreux bénévoles qu’exige un tel événement et des risques pour la biosécurité qui effraie de plus en plus les propriétaires de fermes d’élevage.