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Depuis peu, l’utilisation de drones agricoles pour le traitement des champs a ouvert de nouvelles perspectives aux agriculteurs. Olivier Barmettler, PDG d’OJ Ag, nous présente le DJI Agras T50, un drone agricole avancé capable de pulvériser des produits liquides et granulaires avec une précision inégalée. « C’est une technologie révolutionnaire qui permet d’ouvrir plusieurs portes », affirme M. Barmettler avec enthousiasme.

Le DJI Agras T50 se distingue par sa capacité à couvrir de grandes surfaces rapidement, jusqu’à 40 acres par heure, ce qui augmente l’efficacité et réduit les coûts de main-d’œuvre. « Un des éléments importants, c’est que comme il ne touche pas le sol, il ne fait pas de compaction. On peut traiter le champ même après la pluie », explique M. Barmettler. Cela permet de traiter au bon moment sans attendre, optimisant ainsi le rendement des cultures.

Sur une largeur de 8 mètres

Les spécifications techniques du drone impressionnent également : une capacité de réservoir de 40 litres, une largeur de pulvérisation efficace jusqu’à 8 mètres, une vitesse maximale de 12 mètres par seconde et une autonomie de vol jusqu’à 20 minutes sans charge. 

OJ Ag mise de plus en plus sur la vente de drones agricoles directement au producteur, offrant formation et service après-vente pour permettre aux agriculteurs de les utiliser efficacement. « Pour une machine qui fait autant de choses, ce n’est vraiment pas cher, facile à opérer et il y a très peu d’entretien », ajoute Olivier Barmettler, soulignant la rentabilité de cette technologie. En effet, cette automatisation et la polyvalence du drone permettent des utilisations multiples, y compris l’épandage sur neige, une tâche impossible avec un tracteur.

Vignobles, pépinières et producteurs maraîchers

Les principaux clients d’OJ Ag comprennent non seulement les producteurs de grandes cultures, mais aussi les propriétaires de vergers, de vignobles, de pépinières (y compris les producteurs de sapins), les producteurs de pommes de terre et les producteurs maraîchers. « Partout où on doit arroser, le drone peut faire un très bon travail, et c’est même meilleur que les méthodes traditionnelles », souligne M. Barmettler. 

Malgré les nombreux avantages de cette technologie, l’épandage de pesticides avec des drones est actuellement interdit par le gouvernement fédéral, bien que cela soit permis aux États-Unis et dans d’autres pays. Pourtant, cet épandage peut se faire par hélicoptère au Canada, bien que cette méthode soit moins précise et plus coûteuse. « C’est vraiment dommage parce que le drone est beaucoup plus précis et dégage beaucoup moins de pesticides dans l’environnement », déplore M. Barmettler. 

Pour ceux qui souhaitent voir le DJI Agras T50 en action, des démonstrations seront organisées à l’Expo-Champs, offrant une occasion unique de découvrir cette innovation technologique de près.  

À voir au F-021

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