Selon Bruno Bouchard, les équipements de fauche John Deere allient fiabilité et qualité du fourrage. Bruno Bouchard travaille pour le Groupe JLD-Laguë depuis 15 ans.
Équipements de fourrage : là où tout commence
Étienne Dupuis
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Un fourrage de qualité commence au champ, avec de bons équipements bien ajustés. L’UtiliTerre propose un portrait des machines offertes sur le marché.
Faucheuses
John Deere
Les faucheuses triples ont la cote chez les producteurs d’ensilage de foin. John Deere propose trois modèles, dont le combo F350R + R990R. « Avec cette faucheuse papillon, on a une largeur de coupe de 32,5 pieds à chaque passage et une hauteur de coupe entre 1,4 et 3,3 pouces », mentionne le responsable des ventes agricoles pour le Groupe JLD-Laguë, Bruno Bouchard.
La barre de coupe à disques rotatifs est dans un bain d’huile, ce qui facilite l’entretien. « Elle est reconnue pour sa robustesse et sa durabilité. On offre d’ailleurs une garantie de cinq ans là-dessus », ajoute le spécialiste. Les disques sont également équipés de couteaux qui se changent en moins de 15 secondes.
Ces faucheuses-conditionneuses sont dotées d’une suspension hydropneumatique. « Ce système-là va faire en sorte que le tablier de coupe suit les dénivellations du sol, même quand on fauche rapidement », affirme Bruno Bouchard.
Claas
Frontales, arrière ou traînées, avec ou sans conditionneur… Claas offre de tout, pour tous les goûts.
« La gamme de faucheuses commence avec une largeur de travail de 9 pieds et 10 pouces et ça peut monter jusqu’à 35 pieds et 1 pouce selon les besoins, indique le gérant de territoire pour Claas, Patrice Déry. Et il y a la possibilité de combiner plusieurs équipements pour avoir une faucheuse triple. »
Les faucheuses Claas offrent trois hauteurs de coupe. Selon la culture, il est toutefois recommandé d’opter pour une coupe moyenne à haute. « Ça favorise la reprise de la plante et ça réduit le risque d’avoir des contaminants dans notre matériel », souligne M. Déry. C’est d’ailleurs pour cette raison que le constructeur allemand mise sur l’angle d’attaque et la flottaison de ses équipements de fauche.
Pöttinger
Chez Pöttinger, près du quart des clients du Québec optent pour une faucheuse triple. Le modèle le plus populaire est le NOVACAT S en combo avec la faucheuse frontale Alpha Motion.
Pour les « ailes du papillon », la faucheuse NOVACAT S offre une largeur de travail de 10 ou 12 mètres et peut être utilisée avec un tracteur de 130 ou 160 chevaux respectivement. « Malgré cette largeur de fauche, on parle d’une consommation de carburant d’environ deux litres par hectare », soutient le gérant de territoire aux ventes pour l’est du Canada chez Pöttinger, Yvan Gosselin.
Du côté de la faucheuse frontale Alpha Motion, on parle plutôt d’une largeur de coupe de 3 à 3,5 mètres. « La manière dont est fait le châssis porteur, ça permet d’incliner l’équipement pour travailler dans un sol inégal », explique le vendeur.
Selon lui, ce qui rend cette combinaison si populaire, c’est sa simplicité. « Pas de possibilité de conditionneur, pas d’électronique, pas de fla-flas. C’est un équipement robuste et durable qui est parfait pour ceux qui font de l’ensilage. »
Kuhn
Deux modèles de faucheuses papillon XXL sont offerts chez Kuhn. Il suffit de combiner la GMD 10030 ou la GMD 9530 avec une faucheuse frontale. La largeur de fauche peut atteindre 9,93 mètres selon la combinaison choisie.
Selon le directeur régional des ventes pour Kuhn, Yves Bonin, c’est avant tout la barre de coupe modulable qui distingue les faucheuses Kuhn des autres modèles sur le marché.
« Si jamais on frappe quelque chose au champ et qu’il y a un bris, on n’a pas besoin de changer toute la barre de coupe. On répare seulement le module. Trente minutes et c’est fait », assure M. Bonin.
Le vendeur mentionne également que Kuhn possède un dépôt de pièces à Sainte-Madeleine en Montérégie, ce qui accélère la livraison en cas de bris.
AGCO
Avec leur barre de coupe Razor Edge, les faucheuses-conditionneuses Massey Ferguson 1393 et 1316 S limitent les contacts de l’équipement avec le sol. Ces deux modèles à pivot central de 13 et 16 pieds possèdent en effet une barre de coupe mince qui permet de travailler à des angles réduits.
« Les engrenages sont faits d’acier forgé fabriqué dans la fonderie où on fait les composants de nos moteurs AGCO Power, note le spécialiste de produits pour AGCO, Jonathan Noiseux. La barre de coupe n’a pas besoin de points de cisaillement, puisqu’elle est conçue spécifiquement pour résister aux débris comme les bouts de bois, par exemple. » Ces faucheuses sont offertes avec un système de conditionneurs à rouleaux en combinaison acier-acier ou acier-caoutchouc. « Les rouleaux de conception à chevrons viennent pincer les tiges à toutes les 2,5 à 3 pouces. Ça fait craquer les tiges pour faire sortir l’humidité sans abîmer les feuilles, précise M. Noiseux. C’est idéal dans la luzerne. »
Samasz
Samasz se spécialise dans les équipements de fenaison. Ses modèles GigaCut, combinés aux faucheuses frontales KDF, font de plus en plus leur place dans les champs du Québec. « Ces faucheuses triples sont faites pour travailler dans les grandes exploitations agricoles », propose Lyman Irving de chez Samasz.
La hauteur de coupe se règle entre 4,5 et 7 cm. « Comme ça, on protège notre matériel et on obtient un fourrage de qualité », assure-t-il.
En option, il est possible de contrôler le réglage de suivi du sol depuis la cabine. En cas de collision, le groupe de fauche s’incline automatiquement à 24 degrés et se soulève d’environ 50 centimètres.
La faucheuse frontale est également équipée de ressorts qui réduisent la pression au sol et aident l’équipement à bien suivre le terrain.
Faneuses
Claas
Avec sa gamme VOLTO, Claas offre des faneuses de six à dix toupies avec une largeur de travail allant de 17 à 43 pieds. « Elles viennent avec la technologie Max Spread. Ça veut dire que quand on regarde le bras du dessus, il est incurvé de bas en haut pour donner le bon angle, une meilleure propulsion au matériel et une répartition égale sur toute la largeur de travail », explique le gérant de territoire pour Claas, Patrice Déry. Les faneuses VOLTO sont offertes en version traînée ou portée trois-points selon la largeur choisie.
Pöttinger
Pöttinger mise sur les options d’ajustement avec sa gamme HIT, conçue pour offrir des fourrages de qualité. « La plupart des modèles qu’on vend sont traînés, mentionne d’emblée le gérant de territoire aux ventes pour l’est du Canada chez Pöttinger, Yvan Gosselin. On part à quatre toupies et on va jusqu’à 16 toupies. Ça veut dire de 4,54 à 17 mètres de large. » Les doigts de la faneuse sont ajustables en deux positions – légère ou agressive. Les roues porteuses peuvent également être ajustées en cinq positions pour changer l’angle d’attaque du rotor. « Par exemple, si on a beaucoup de matériel, on veut un angle d’attaque plus agressif pour avoir une meilleure projection arrière », affirme M. Gosselin. Ces faneuses sont également munies d’un bras profilé pour limiter les amoncellements de matériel dans les rotors.
Kuhn
Kuhn propose aux producteurs de gagner en efficacité avec ses faneuses à petites toupies.
La société française estime que son concept peut faire économiser jusqu’à 33 % de temps de séchage. « Les toupies de petit diamètre sont de plus en plus populaires, parce qu’elles ont un meilleur suivi du terrain et une bonne qualité de fanage, affirme le directeur régional des ventes pour Kuhn, Yves Bonin. Au final, ça donne un fourrage plus uniforme et de meilleure qualité. » Kuhn offre des modèles allant de 2,6 à 17 mètres de largeur.
AGCO
Chez AGCO, c’est le Massey Ferguson TD 776 qui a la cote. Il s’agit d’un faneur à six toupies dont les dents Super C sont conçues pour survivre à au moins 200 000 impacts. « Les dents sont ultra robustes, flexibles et durables. Concrètement, ça réduit les temps d’arrêt pendant la récolte et ça coûte moins cher d’entretien », explique le spécialiste de produits pour AGCO, Jonathan Noiseux. La conception à rotors fermés protège également tous les composants internes de la saleté, ce qui limite aussi les entretiens. Ce faneur a une largeur de travail 25,3 pieds.
Samasz
Avec sa gamme de faneurs, Samasz mise sur la robustesse. « Ce qui nous distingue, c’est vraiment le fait que nos équipements sont heavy duty », confirme Lyman Irving, de Samasz.
L’entreprise offre plusieurs modèles allant de quatre à six toupies. « Ce sont des équipements très populaires en Europe et on en voit de plus en plus en Amérique du Nord, assure M. Irving. Avec ça, on fait un travail de haute performance. » Les boîtiers de transmission sont robustes, ajoute-t-il, ce qui fait en sorte que les rotors ont besoin de peu d’entretien.
Andaineurs
Pöttinger
Tous les modèles d’andaineurs Pöttinger sont équipés de la roue MULTITAST, que ce soit les quatre rotors, les mono-rotor ou les doubles andaineurs à dépose latérale ou centrale. Cette roue de jauge est décalée latéralement et roule devant les dents. Résultat? Les dents ne touchent pas le sol et le fourrage reste propre.
« Ça fait 30 ans qu’on propose cette roue-là sur nos andaineurs, raconte le gérant de territoire aux ventes pour l’est du Canada chez Pöttinger, Yvan Gosselin. Même quand on a beaucoup de foin ou qu’il est humide, on est capable de ratisser avec précision. »
Les andaineurs Pöttinger ont une largeur de travail de 3,42 à 14 mètres selon le modèle.
Kuhn
De plus en plus de producteurs de lait se tournent vers des andaineurs à tapis. Kuhn a d’ailleurs lancé un nouveau modèle, le MM 701 Merge Maxx.
« Nos tapis haute performance ramassent doucement le fourrage et le déposent sur le convoyeur, souligne le directeur régional des ventes pour Kuhn, Yves Bonin. Le tapis est moins porté à ramasser des cochonneries et ça protège la fibre. » Cet andaineur de 24 pieds, de même que son cousin le MM 890, sont dotés du système de contrôle IntelliMerge ISOBUS. L’opérateur peut y faire des réglages et adapter son équipement aux conditions du champ.
AGCO
Le Massey Ferguson RK 772, un râteau double avec une largeur de travail ajustable de 21,7 à 25,3 pieds, est conçu pour durer.
C’est du moins ce qu’affirme le spécialiste de produits pour AGCO, Jonathan Noiseux. « Le châssis de ce râteau est très robuste et le système de direction à l’intérieur du beam principal est protégé des intempéries. » Les rotors sont également scellés, ce qui réduit les risques que la poussière endommage les composantes internes. Selon M. Noiseux, l’équipement reste stable lors du transport, même à des vitesses élevées, grâce à la direction à deux points de pivot.
Claas
Du côté de Claas, la gamme complète d’andaineurs LINER va de 11,5 à 50 pieds de large. « On offre différentes configurations, que ce soit un râteau simple qui décharge sur le côté ou un râteau double qui fait, évidemment, une double décharge », affirme le gérant de territoire pour Claas, Patrice Déry.
Claas a aussi des modèles à décharge centrale, qui sont de plus en plus populaires étant donné leur simplicité d’opération. Tous les râteaux sont conçus pour limiter les contaminants. « On est très pointilleux sur ces détails-là », mentionne M. Déry. Par exemple, le râteau simple est construit avec un angle particulier qui fait que la machine demeure constamment au niveau, peu importe les inégalités du champ.
Samasz
L’andaineur Duo à deux rotors de Samasz est conçu pour les moyennes et les grandes fermes.
Avec cette machine, il est possible de modifier la largeur de ratissage grâce au réglage hydraulique. On peut également former un ou deux andains, au choix, ou les rassembler en deux passages. « Ça en fait une machine flexible et très performante », indique Lyman Irving, de chez Samasz. Le Duo 680 couvre environ 6 mètres de large en un passage.
Ce texte est paru dans l’édition de mai 2021 du magazine L’UtiliTerre.