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Les gens sont venus en grand nombre à Saint-Valentin, à la première rencontre du BAPE, pour signifier leur désaccord.
La salle communautaire de la municipalité de Saint-Valentin était pleine à craquer, mardi soir, à la première audience publique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), concernant un projet de parc éolien de 25 éoliennes.
Une porte-parole de TransAlta, la société responsable du projet, était sur place pour répondre aux questions.
Les craintes des opposants au projet se sont concentrées sur la perte de terres agricoles que causerait la réalisation du parc éolien.
Le projet de TransAlta prévoit l’installation et l’exploitation d’un parc de 25 éoliennes d’une puissance de 51,8 MW, comprenant 19 éoliennes de 2,0 MW et 6 éoliennes de 2,3 MW. Le promoteur a aussi prévu trois emplacements de réserve à Saint-Valentin. L’ensemble des installations localisées sur des terres privées occuperait une aire approximative de 19 ha, dans les MRC du Haut-Richelieu et des Jardins-de-Napierville.
Selon l’étude d’impact, une possibilité de 24 éoliennes, des chemins d’accès à ces éoliennes, un réseau électrique collecteur souterrain et un poste de raccordement seraient prévus dans la municipalité de Saint-Valentin. À Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, une possibilité de 4 éoliennes et des chemins d’accès ainsi qu’un réseau électrique collecteur souterrain seraient prévus. Enfin, à Saint-Cyprien-de-Napierville, il y aurait construction d’une section de chemin d’accès aux éoliennes, d’une longueur approximative de 1 km. Le contrat d’achat d’électricité avec Hydro-Québec est d’une durée de 20 ans et sa mise en service commerciale est prévue pour le 1er décembre 2012. Le projet coûterait environ 150 M$.
Une manifestation a eu lieu le 5 mars à Saint-Valentin contre ce projet, mais aussi contre un projet similaire, mais de moindre envergure, à Saint-Cyprien-de-Napierville. Des agriculteurs et le grand public étaient présents pour signifier qu’ils refusaient également la construction d’une ligne électrique de 120 000 volts, longue de 7 kilomètres et constituée de 21 pylônes, afin de relier le parc au réseau d’Hydro-Québec. Un cortège de 40 tracteurs et de plusieurs automobiles s’est ensuite dirigé vers le Centre Paulinoix à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. Les maires de la coalition contre les éoliennes étaient présents, soit ceux de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, Saint-Blaise-sur-Richelieu, Lacolle, Saint-Cyprien-de-Napierville et Saint-Jacques-le-Mineur
Le maire de Lacolle, Yves Duteau, a dit que deux nouvelles municipalités venaient de se joindre à la coalition, soit Saint-Georges-de-Clarenceville et Sabrevois. Il a ajouté que la coalition avait aussi reçu un appui sans équivoque de la municipalité de Saint-Jean-sur-Richelieu.