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Nature Québec vise maintenant les étudiants du secteur agricole dans le cadre de son programme Agriculture et climat.
Après les agriculteurs, Nature Québec veut maintenant sensibiliser les étudiants du secteur agricole à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Dans le cadre de son programme Agriculture et climat : Vers des fermes 0 carbone, l’organisme veut recruter au moins 65 étudiants pour transférer des connaissances et du savoir-faire sur les pratiques utilisées dans la lutte aux changements climatiques. L’objectif : réduire les émissions de GES de 2 000 tonnes de CO2e pour 2012, avec des engagements pour un total de 6 000 tonnes pour 2017et ce, sur des fermes situées dans au moins 5 régions du Québec.
Pour cette 2e étape de son programme appelé Je m’implique à la tonne !, les étudiants auront droit à une formation académique et pratique par le biais d’un programme d’accompagnement de fermes par les étudiants. Les étudiants seront invités sur une base volontaire, à intégrer les concepts des gaz à effet de serre d’origine agricole dans le cadre d’un stage sur une ferme du Québec. « Ce programme permettra aux étudiants d’identifier et de proposer aux agriculteurs des pratiques agricoles favorables à la lutte aux changements climatiques grâce à la réalisation d’un bilan d’émission de GES de la ferme », indique Jeanne Camirand, chargée de projet chez
Nature Québec compte approcher trois campus, soient la faculté des sciences de l’Agriculture de l’Université Laval, l’Institut de technologie agroalimentaire du Campus de Saint-Hyacinthe et le Cégep de Victoriaville.
L’organisme aborde avec enthousiasme cette deuxième étape de son programme. La première étape visait l’adoption de pratique réduisant les émissions de GES en plus d’augmenter la capacité des sols à accumuler le carbone. Les trente fermes impliquées ont réduit leurs émissions de GES de 830 tonnes en 2010, chiffre qui s’élèverait à 4300 sur cinq ans.
Pour Christian Simard, directeur général de Nature Québec « Ça confirme que nous avions visé juste avec la première phase, que les intervenants en agriculture sont sensibles à l’impact de leurs activités sur le climat et qu’ils veulent agir pour les atténuer ».
Nature Québec est associée dans ce projet au Fonds d’action québécois pour le développement durable et de son partenaire financier le programme Action-Climat du gouvernement québécois.