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2010 a été l’année la plus chaude des 63 dernières années au Canada.
Hiver exceptionnellement doux, marées extrêmes et ouragans ont marqué l’année 2010, rapporte Environnement Canada dans sa revue météorologique annuelle. Fidèle à son habitude, l’organisme a recensé les événements les plus marquants de la dernière année en fonction de leur étendue, de leur couverture médiatique et surtout, de l’impact qu’ils ont eu sur la vie quotidienne et l’économie du pays.
C’est ainsi que la chaleur a été au rendez-vous l’année dernière. Selon Environnement Canada, 2010 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis que l’organisme recense les données météo au pays, soit depuis 63 ans.
L’hiver et le printemps ont été les plus chauds jamais connus, alors que l’été occupe le troisième rang et l’automne le deuxième rang des saisons les plus chaudes. Toutes les régions au pays ont été touchées par le phénomène, causé par El Niño.
Au Québec, l’hiver 2010 a été marqué par une absence de neige. Québec et Montréal ont battu des records de chaleur vieux de plus de 60 ans pour le mois de mars. Environnement Canada indique que le mercure est monté de 3 à 6 degrés de plus que les normales en avril pour en faire le plus chaud printemps jamais enregistré. Des pluies abondantes et des orages violents pendant l’été ont également fait des siennes partout en région.
À l’échelle planétaire, ce fut la troisième année la plus chaude enregistrée depuis les 160 dernières années, selon l’Organisation météorologique mondiale. De plus, la période de 2001-2010 a atteint la moyenne la plus élevée de température en comparaison à toutes les autres décennies.
Les experts s’inquiètent toutefois de ces phénomènes parfois violents et de plus en plus fréquents.
« Si j’avais à qualifier la météo que nous avons observée au cours de la dernière année, je dirais inusitée, pour ne pas dire déréglée », a indiqué le météorologiste d’Environnement Canada, René Héroux, sur les ondes de RDI.