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Le dernier modèle météorologique d’Environnement Canada en date du 26 janvier prévoit des températures beaucoup plus chaudes que la normale pour le reste de l’hiver.
Est-ce que les producteurs pourront semer dès la fin mars? « Je ne peux pas répondre à cette question, mais tout pointe vers un printemps hâtif », analyse d’emblée André Cantin, météorologue à Environnement Canada. Ce dernier mentionne des températures moyennes de 1 à 2 °C au-dessus de la normale pour les mois de février, mars et avril dans l’ensemble du Québec.
« Ça n’exclut pas la possibilité de vivre un épisode de grand froid, mais en règle générale, la fin de l’hiver sera douce », précise M. Cantin, ajoutant que l’air plus chaud devrait être accompagné d’un taux d’humidité accru, qui entraînera possiblement des précipitations plus abondantes, que ce soit sous forme de neige ou de pluie.
Où est la neige?
Ceux et celles qui ont l’impression de ne pas avoir vu neiger de l’hiver n’ont pas tout à fait tort! Presque toutes les régions sont en déficit de neige jusqu’à maintenant, et ce, comparativement à leur moyenne habituelle. La Montérégie, par exemple, a reçu 55 cm, contre 94 cm à pareille date. Les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont reçu 90 cm de flocons, alors que la normale ces temps-ci est de 135 cm. Même constat pour l’accumulation au sol, qui atteint 25 cm au lieu de la normale de 33 cm. Au banc des accusés : le phénomène El Niño. Mais ce dernier devrait perdre de son influence dès juin prochain.
Les faibles couvertures de neige inquiètent souvent les producteurs de luzerne ou de céréales d’automne. Mais Rudy Laixhay, directeur au développement des affaires aux Moulins de Soulanges, ne constate pas de problème pour l’instant, rappelant que le gel hivernal mortel tant redouté survient plutôt en mars.