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La Terre a appris qu’une nouvelle stratégie québécoise sur les pesticides sera dévoilée dans les prochains jours. Celle-ci serait beaucoup plus restrictive en ce qui concerne l’utilisation des pesticides en milieu agricole.
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques exigerait que l’emploi des néonicotinoïdes soit préalablement justifié par une évaluation agronomique afin de diminuer les superficies traitées. Le ministère exigera aussi des producteurs qu’ils réduisent l’utilisation des pesticides les plus à risque, comme l’atrazine, le chlorpyrifos et les néonicotinoïdes.
Le prochain règlement semble s’inspirer de l’Ontario qui a récemment adopté des mesures drastiques visant à réduire de 80 % les superficies ensemencées avec des semences de maïs ou de soya traitées aux néonicotinoïdes.
La goutte qui a fait déborder le vase
Un rapport déposé en août dernier intitulé Présence de pesticides dans l’eau au Québec pourrait avoir été la goutte qui a fait déborder le vase. Ce document indiquait en effet que le dépassement des normes de qualité de l’eau avait littéralement bondi ces dernières années en raison de l’utilisation de pesticides, notamment grâce à de nouvelles mesures d’analyse permettant la détection d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes.
Le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, s’était alors dit fort déçu de ces résultats, qui se voulaient à l’inverse de l’objectif de réduction de 25 % des risques pour la santé et l’environnement, tel que formulé dans le cadre de la Stratégie phytosanitaire québécoise en agriculture 2011-2021.