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Après neuf mois consécutifs de températures plus froides que les normales habituelles, voilà que les prévisions pour juillet renversent la vapeur en faisant enfin plaisir aux adeptes de temps chaud. « Juillet commencera avec beaucoup de chaleur. On s’en va même vers une canicule pour le 7 ou le 8 juillet : ce sera humide et chaud », prévoit André Monette, chef du service de météorologie chez MétéoMédia. Il précise que la chaleur prendra un peu plus de temps à parvenir aux régions de l’est du Québec, « mais ça va finir par se rendre », assure-t-il, ajoutant que le haut taux d’humidité devrait être propice à des orages en fin de journée.
Cette température caniculaire se fera ensuite pousser lors du deuxième tiers du mois par un dôme d’air froid provenant de la baie d’Hudson. Le mercure diminuera alors légèrement sous les normales de saison. Ce changement radical de patron météorologique devrait apporter du temps très instable, des précipitations, des orages puissants et peut-être même des microtornades, laisse entrevoir M. Monette. Les régions plus au nord, comme le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord, connaîtront une baisse plus marquée du mercure durant cette période que les régions au sud du Québec.
Le météorologue prévoit un retour de la chaleur pour le dernier tiers du mois. « La chaleur entrera alors par la porte de l’ouest du Québec et se dirigera tranquillement vers l’est. Finalement, on devrait terminer juillet au-dessus des normales de saison », anticipe M. Monette.
Retour sur juin
Les conditions météo de juin auront été sous les normales habituelles pour l’ensemble des régions du Québec. Les températures plus chaudes de la fin du mois ont tout de même permis d’amoindrir l’écart, si bien que certains secteurs ont à peine connu une moyenne de 0,5 °C sous leurs normales saisonnières. André Monette note que peu d’épisodes orageux ont été recensés en juin. « Il aurait fallu plus de chaleur pour avoir des orages », souligne-t-il.
En ce qui a trait aux précipitations en juin, les régions de l’Abitibi et de l’Estrie en ont reçu plus qu’à l’habitude, le Lac-Saint-Jean et le Bas-Saint-Laurent en ont cumulé légèrement moins que la normale, et les autres régions se sont situées près des normales.