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Au lendemain de l’annonce de la stratégie maritime par Québec et de l’établissement d’un pôle logistique dans Vaudreuil-Soulanges, le milieu agricole s’inquiète.
« Ils ont suffisamment de superficies sans avoir à nous exproprier », a expliqué à la Terre le président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, Christian Saint-Jacques, en faisant allusion à la portion de 300 ha qui appartient au Canadien Pacifique et qui est déjà dézonée.
En plus de cette superficie, la MRC de Vaudreuil-Soulanges prévoit dézoner 500 ha de terres agricoles pour aménager un parc industriel qui comprendrait le pôle annoncé par le gouvernement, hier.
« Nous allons compenser toutes les terres agricoles perdues en zone blanche ou en aménageant des terres en friche dans la région », allègue de son côté la directrice des relations publiques du Centre local de développement Vaudreuil-Soulanges, Karine Lechasseur.
Le président de la Fédération se dit sceptique sur la possibilité de compenser les pertes avec des terres en friche. « Les bonnes terres de la région sont déjà en culture, mentionne-t-il. Il n’y a pas beaucoup de friches qui pourraient être remises en culture. »
De son côté, Karine Lechasseur persiste et signe. « On va empiéter sur des terres, c’est certain, mais on veut profiter de ce projet pour régler certaines problématiques en agriculture et augmenter le pourcentage de terres cultivées dans la région. »
Deux discours sur les expropriations
En entrevue à Radio-Canada, ce matin, Jean D’Amour, ministre délégué aux Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime, a affirmé qu’il n’y aurait pas d’expropriation de terres agricoles dans le cadre du projet de pôle logistique dans Vaudreuil-Soulanges. Karine Lechasseur a mentionné à la Terre que des discussions seraient entamées avec des producteurs dans les prochains mois. Selon des sources locales citées par Radio-Canada, le gouvernement aurait l’intention d’agir par décret si le projet bloque.