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Tandis qu’au Québec on attend le dépôt du rapport de l’Évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur le gaz de schiste, le gouvernement de l’État de l’Ohio serre la vis aux gazières.
Cela fait suite à une découverte, récente, qui a de quoi faire réfléchir ceux-là mêmes qui prétendent que cette activité est sans risque pour l’environnement. En effet, une douzaine de séismes auraient été provoqués par l’injection souterraine d’eaux usées lors du forage de gaz de schiste dans le nord-est de l’Ohio, selon le gouvernement de cet État américain.
Il est déjà acquis que le ministère des Ressources naturelles de l’Ohio imposera aux gazières de nouvelles mesures en matière de fracturation, rapporte La Presse canadienne. Elles devront également assurer un suivi électronique de la composition chimique de toutes les eaux usées injectées sous pression dans le sol pour fracturer la roche en vue d’en extraire le gaz naturel. Les entreprises devront dorénavant soumettre des données géologiques plus complètes au moment de déposer leur requête pour forer un site.
Au Québec, rappelons que le comité sur l’opposition péquiste s’inquiète face à ce qu’elle qualifie d’inaction du gouvernement Charest dans le dossier du gaz de schiste.
L’injection des eaux usées des forages gaziers, qui a causé des séismes en Ohio, serait envisagée au Québec, comme le rapportait le quotidien La Presse, dans une entrevue avec l’ingénieur en géologie appliquée, Marc Durand.
Le projet de plan de travail proposé par le comité de l’Évaluation environnementale stratégique (EES) propose, en effet, d’analyser les «possibilités de mettre en place la technologie de stockage des eaux de reflux dans des formations géologiques profondes au Québec» et d’évaluer les «coûts d’une telle pratique», a soulevé l’ingénieur.