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Le gouvernement du Canada poursuit les annonces pour inciter les agriculteurs à opter pour des pratiques plus bénéfiques pour l’environnement, puis à trouver des solutions permettant de séquestrer davantage de carbone et de réduire leur émission de gaz à effet de serre.
Le 12 août, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a lancé un appel de propositions dans le cadre d’un nouveau Fonds d’action à la ferme pour le climat inclus dans le programme Solutions agricoles pour le climat. Le fonds est doté d’une somme de 200 M$ applicable dès cette année et pour les deux prochaines saisons. Trois catégories d’actions sont visées : les cultures de couverture, la gestion de l’azote et les pratiques de rotation des pâturages. L’achat de semences, d’équipement ou les services d’un agronome pourraient par exemple être remboursés.
Partenaires recherchés
Ottawa cherche des partenaires, soit des associations ou des organisations gouvernementales ou non. Ceux-ci devront pouvoir redistribuer les sommes aux agriculteurs et proposer un plan d’exécution comprenant une méthode pour quantifier l’effet environnemental de leur proposition. Ils ont jusqu’au 26 septembre pour soumettre un projet. « On souhaite allouer les sommes d’ici la fin de l’année pour que les producteurs puissent en disposer dès le printemps prochain », a mentionné la ministre.
Cette annonce a été faite en présence du président de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau, de la présidente de la Fédération canadienne de l’agriculture, Mary Robinson, et de la directrice des Fermiers pour la transition climatique, Karen Ross. Lors de son allocution, M. Groleau a rappelé que les changements climatiques ont un effet bien réel sur les agriculteurs, notamment lors des sécheresses. « Au Québec, on a été épargnés [cette année], mais les deux dernières années, on a été affectés », a-t-il insisté. Pour lui, cette contribution ne servira pas seulement le secteur agricole, mais toute la société.
Le président de l’UPA a par ailleurs formulé cette demande : « Dans une perspective d’avenir et de lutte aux changements climatiques, ces programmes devront être récurrents. Les pratiques vont changer. Aujourd’hui, ça, c’est une bonne chose, mais dans dix ans ce sera autre chose. Il faut continuer la recherche et continuer d’investir. »