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Une super coalition prend forme et ira manifester pour exprimer l’inquiétude de la population envers cette source d’énergie.
L’insatisfaction contre le gouvernement Charest et sa gestion de l’exploitation des gaz de schiste demeure grande. À tel point que plus d’une quarantaine d’organismes ont décidé de se regrouper pour organiser une manifestation, le samedi 18 juin à Montréal, pour faire part de leurs inquiétudes et de leur mécontentement sur le sujet. Parmi ces groupes se retrouvent des regroupements de citoyens, mais aussi de scientifiques, d’environnementalistes et de partis politiques.
La coalition reproche, entre autres, au gouvernement d’avoir autorisé la poursuite de la fracture hydraulique à des fins de recherche. Selon elle, suffisamment de preuves et de faits existent pour rendre inutiles ces opérations. La coalition conteste aussi la composition et le mandat de l’Évaluation environnementale stratégique (ÉES), « qui devait pourtant être un élément clé d’une prise en charge responsable du dossier ». Les porte-parole considèrent comme une « rebuffade » la mission dont est chargée l’ÉES, ainsi que la composition de ses membres.
Sur ce dernier point, la coalition indique dans son communiqué que plusieurs champs de compétence ont été écartés de la composition de l’ÉES, alors qu’ils « auraient permis de mieux cerner de façon systémique et globale les enjeux liés au gaz de schiste et de statuer de façon plus rigoureuse sur la pertinence de son exploitation ». Les experts en politique énergétique, en économie, en comptabilité publique, en santé publique, en aménagement et agriculture, par exemple, n’ont pas été retenus.
Le regroupement articule donc ses demandes auprès du gouvernement autour de ces trois axes, soit de cesser « toute nouvelle opération de fracturation, un processus d’évaluation rigoureux, public et transparent ainsi qu’un Comité d’évaluation environnementale stratégique modifié : représentatif et crédible ».
La manifestation de samedi se tiendra devant le siège social d’Hydro-Québec, avant de se rendre au bureau du premier ministre à Montréal.