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À peine nommée ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet met le couvercle sur le dossier du gaz de schiste.
La députée de Vachon passe ainsi de la parole aux actes : elle imposera à l’industrie gazière un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation.
Elle maintient que les technologies permettant le fractionnement du schiste ne sont pas sécuritaires.
Martine Ouellet va encore plus loin dans sa réflexion : elle souhaite confier la réalisation de l’Évaluation environnementale stratégique (EES) sur le gaz de schiste au BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement).
Ce faisant, elle retirera ce mandat au comité qui avait été chargé de réaliser cette étude. Rappelons que cette étude avait été commandée par le gouvernement de Jean Charest.
« On avait un peu de difficulté avec le conflit d’intérêt à l’intérieur du comité de l’EES », a-t-elle soulevé dans un point de presse. La semaine dernière, en entrevue à la Terre, elle avait déploré que des membres au sein de ce comité soient directement liés à l’industrie et qu’ils ne soient pas indépendants, une situation qu’elle avait qualifiée d’inacceptable.
Martine Ouellet misera plutôt sur le BAPE, « un organisme neutre et indépendant », pour faire ce travail d’analyse. Il est question que le mandat du Bureau d’audiences sera plus vaste. Le gouvernement verra à ce que les points de vue d’intervenants indépendants occupent une place plus importante dans le débat.
Elle rappelle enfin les engagements électoraux de son parti sur le gaz de schiste. « On va concilier environnement et développement économique », insiste la nouvelle ministre des Ressources naturelles.