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Le Parti québécois (PQ) a demandé au gouvernement Legault de prendre les moyens pour faire cesser les pulvérisations d’herbicides en prérécolte. Cette démarche politique fait suite au battage médiatique entourant l’utilisation de glyphosate en prérécolte par 99 producteurs de céréales du Québec, le tout subventionné par la Financière agricole du Québec, comme révélé par Radio-Canada.
« Les pesticides soulèvent de sérieux enjeux de santé publique de même que des enjeux pour nos exportations dans des pays européens où ces procédés sont interdits. Nous devons nous doter rapidement d’une meilleure réglementation», a dit à La Terre Paul St-Pierre Plamondon, chef du PQ. Questionné sur la source de ses données sur les enjeux du commerce extérieur du blé québécois, il a toutefois répondu ne pas avoir d’autres informations à donner.
Si les producteurs de céréales ont été ciblés par les médias, certains producteurs de soya emploient aussi cette stratégie, sans toutefois être remboursés par l’État. Le président de Semences Prograin précise que dans le soya, moins de 5 % des agriculteurs appliquent des herbicides en prérécolte. « C’est pour faire sécher les plants de mauvaises herbes pour ne pas qu’ils tachent le grain lors de la récolte. Ce n’est rien d’illégal ni de dangereux quand on suit l’étiquette du produit, lequel est homologué par le gouvernement fédéral », indique Alain Létourneau, qui est aussi l’un des plus grands exportateurs de soya destiné à la consommation humaine en Amérique du Nord.