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JOLIETTE — La résistance s’organise dans Lanaudière pour bloquer le passage des tuyaux de l’oléoduc Énergie Est dans les terres agricoles.
« On n’a pas le choix et nous devons bouger », a martelé, en entrevue à la Terre, le président de la Fédération de l’UPA de Lanaudière, Marcel Papin.
Il a l’appui de ses membres. Réunis hier soir en assemblée générale annuelle, près d’une centaine de producteurs ont tous levé la main pour s’opposer au tracé de la TransCanada Pipelines.
Est-ce le début d’une bataille qui va s’étendre à la grandeur du Québec?
« Je ne peux répondre pour les autres, a répondu le président de la fédération régionale. Mais ça pourrait faire boule de neige. »
On est inquiets pour l’eau et pour nos terres, a-t-il ajouté. On pense qu’il y a sûrement d’autres alternatives pour faire passer ce cher tuyau-là.
La pression par la base
Chose certaine, ils sont nombreux, les producteurs, à réclamer plus d’action dans ce dossier à forte incidence économique et environnementale.
Moi, je ne veux pas voir passer les tuyaux sur mes terres, a tranché le producteur Réjean Beauparlant, de Lanoraie. Je ne veux pas qu’on négocie les droits de passage, je veux qu’on s’oppose au projet, point à la ligne.
Il croit que la position unanime prise en assemblée générale par sa fédération régionale est « un pas en avant ».
« J’espère maintenant que ça va en réveiller plusieurs et qu’on va pousser ce dossier dans les autres provinces canadiennes, qui sont aussi visées par l’oléoduc. »