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« Il y a beaucoup d’ouverture et d’intérêt envers la régénération des sols. On a l’impression d’être à un point tournant cette année », exprime Gabrielle Bastien, directrice de Régénération Canada, un organisme qui vise à changer les pratiques dans le secteur agricole pour améliorer la santé des sols et la séquestration de carbone.
Le dernier symposium de l’organisme, présenté par vidéo-conférence en mai, a attiré près de 800 personnes, soit le double d’il y a trois ans, indique fièrement Mme Bastien.
Il n’existe pas encore de certification ni de norme définissant l’agriculture régénératrice au Canada. Pour l’instant, elle prend la forme de techniques pouvant améliorer à long terme le sol, l’eau et la biodiversité. Des projets-pilotes de certification émergent cependant aux États-Unis, observe Mme Bastien. La plupart d’entre eux exigent que les fermes soient déjà certifiées biologiques.
Pas uniquement dédiée aux bios
L’agriculture regénératrice n’est pas dédiée uniquement aux bios. « Il y a déjà des agriculteurs au Québec qui adoptent des pratiques régénératrices sans le savoir, par exemple les travaux réduits du sol, le semis direct, l’utilisation de plantes de couverture, etc. », énumère-t-elle.
Le point important qui pourrait propulser le mouvement « régénératif » dans le milieu agricole québécois demeure la lutte contre les changements climatiques à laquelle adhèrent les gouvernements et certaines grandes compagnies. L’amélioration des pratiques en milieu agricole est identifiée par ces acteurs comme l’une des solutions.
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