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La Coop vient de signer une entente avec l’entreprise la plus avancée en matière de biomasse au Canada.
En vertu de l’entente avec Prairie Bio Energy Inc. (PBE Group), la coopérative acquiert 50 % de l’ensemble des propriétés intellectuelles possédées par PBE Group. Il s’agit d’un partenariat qui permettra à La Coop fédérée (90 000 membres, 103 coopératives, chiffre d’affaires de 4,6 milliards de dollars) de devenir « un leader canadien dans la valorisation de la biomasse agricole », considérée par plusieurs acteurs de l’industrie comme l’or vert de l’avenir.
Il est question de développer des projets et de nouveaux procédés, en plus de commercialiser des produits et des équipements via un réseau de distributeurs accrédités. La biomasse agricole se « nourrit », entre autres, de plantes dédiées, de résidus de culture, de déchets de l’industrie alimentaire, d’huiles alimentaires et de carcasses.
Usine de valorisation
L’entente pourrait également favoriser la mise sur pied d’une usine de valorisation de biomasse au Québec. « Notre nouvelle association avec Prairie Bio Energy est très prometteuse. Il y a un potentiel énorme pour les producteurs d’ici », a déclaré dans un communiqué le chef de la direction de La Coop fédérée, Claude Lafleur.
Il a ajouté : « L’expansion que prend La Coop fédérée au Canada, entre autres par l’acquisition d’entreprises du secteur des productions végétales, ouvre la porte à de multiples marchés. La synergie est là! C’est le leadership du Québec tout entier qui est en marche à travers nos actions dans le domaine de la biomasse ».
De son côté, Stéphane Gauthier, co-fondateur de PBE Group (lancée en 2004 au Manitoba), a tenu à souligner le potentiel au Québec pour la mise en œuvre d’une filière énergétique à partir de la biomasse, « car il y a une population suffisamment importante pour lancer plusieurs projets. Et le coût des carburants fossiles y est plus élevé qu’au Manitoba », a-t-il ajouté.
« Un éventuel projet viserait également à travailler en collaboration avec l’industrie des sables bitumineux pour mettre au point un produit à base de biomasse agricole qui servirait à la remise en état des sols exploités », a-t-il encore précisé dans un communiqué.