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Le climat doux au Québec maintient les oiseaux migrateurs sur place plus longtemps. « Ils ont encore accès aux champs où il reste des résidus de récoltes pour les alimenter », prévient Martin Pelletier, coordonnateur de l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA). Les risques de propagation de la grippe aviaire dans les élevages commerciaux sont donc toujours présents, puisque ces oiseaux en sont les principaux vecteurs.
Dans des secteurs comme Sainte-Martine, en Montérégie, ou Baie-du-Febvre, dans le Centre-du-Québec, qui sont des corridors de migration des oies blanches au printemps et à l’automne, les producteurs avicoles sont particulièrement vigilants. « C’est certain que c’est inquiétant, confie Nicolas Dujardin, producteur avicole et de grandes cultures dans le secteur de Baie-du-Febvre, mais le fait d’être dans le corridor des oies blanches nous rend peut-être plus conscients du risque. »
Dans tous ses bâtiments, il dit appliquer le code vert de biosécurité suggéré par l’EQCMA, avec, par exemple, des postes de désinfection aux entrées et le changement de bottes obligatoire. « Mais en même temps, pour nous, le pire est passé parce qu’on est sortis du champ et que la chasse est presque finie », ajoute-t-il, spécifiant que l’un de ses employés est aussi un chasseur, ce qui augmente les risques que des fientes d’oiseaux sauvages soient transportées jusqu’à la ferme par les bottes.