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Changement de cap pour Prime-Vert.
La nouvelle version du programme 2013-2018 mettra l’accent sur une approche collective dans les champs pour l’obtention des prochains gains en environnement. Demain, sur les bords du Richelieu, le ministre de l’Agriculture du Québec devrait inviter les agriculteurs à se regrouper afin de voir leurs projets financés jusqu’à 90 % de leur valeur.
François Gendron a convoqué les médias à Saint-Ours, en Montérégie, à 11 h. Il précisera que Québec aidera les producteurs agricoles à réduire la pollution diffuse et ponctuelle d’origine agricole. Deux ou trois producteurs partageant des fossés ou des cours d’eau pourront ainsi s’unir pour aménager des ouvrages de conservation des sols, des bandes riveraines élargies ou des haies brise-vent. L’approche individuelle sera aussi admissible.
Les producteurs pourront aussi obtenir un soutien financier pour l’acquisition d’équipement pour la réduction des pesticides ou le recouvrement des citernes de lisier ou de fumier. Les aménagements favorisant la biodiversité seraient aussi soutenus, de même que l’aération des étangs d’irrigation et les structures alternatives pour les bovins de boucherie, tels les enclos d’hivernage. L’aide financière serait aussi disponible pour la gestion des résidus organiques et des effluents liquides en production végétale.
François Gendron favoriserait aussi le regroupement d’exploitations agricoles engagées dans un projet de gestion de l’eau par bassin versant. Dans un sous-volet, il soutiendrait la caractérisation et la préparation de projets collectifs par bassin versant. Ces projets devront être soumis par un club-conseil en agroenvironnement, un organisme de bassin versant ou une association de producteurs. L’approche régionale et interrégionale sera aussi priorisée.
François Gendron promettra un programme plus facile à comprendre et plus simple à gérer. Rappelons que Prime-Vert est doté d’une enveloppe de 32,3 M$ en 2013-2014, en baisse de 8 M$ comparativement à l’exercice précédent. Dans le programme qui a pris fin le 31 mars dernier, près de 60 % du budget étaient orientés vers la conformité réglementaire.