Un peu plus de 37 000 personnes ont signé une lettre par laquelle ils refusent l’accès des gazières sur leurs terres.

Ces signatures ont été déposées à l’Assemblée nationale par le Parti Québécois le 17 avril. Cette mobilisation de dizaines de municipalités a été organisée par le Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent.

« Le message est très clair, il n’y a pas d’acceptabilité sociale. Les risques sont trop grands tant pour la santé que pour l’environnement. Devant autant d’entêtement de la part du gouvernement libéral et des gazières, il n’y a qu’une mobilisation citoyenne large pour arrêter la destruction », a déclaré Serge Fortier, porte-parole du Regroupement. Les signatures de la lettre pour refuser le passage des gazières continuent par ailleurs de s’accumuler.

Le mouvement d’opposition à l’industrie du gaz de schiste ne semble donc pas se résorber malgré le temps d’arrêt imposé par le gouvernement pour la réalisation d’une évaluation environnementale stratégique (ÉES). Une grande manifestation pour le Jour de la Terre, le 22 avril à Montréal, devrait également être une occasion de s’exprimer pour les opposants au gaz.

Il faudra toutefois attendre la deuxième moitié de 2013 pour avoir les conclusions de l’ÉES et les modifications législatives et réglementaires que le gouvernement pourrait adopter par la suite.