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Dans Charlevoix, les propriétaires d’une compagnie d’excavation, un agent d’immeuble et cinq autres associés ont l’ambition de restaurer 600 hectares de terres agricoles.
« On se disait qu’il fallait faire quelque chose avec les terres de la région, créer de la valeur ajoutée. Nous investissons pour les remettre en bon état, les certifier biologiques et faire en sorte que les grains récoltés servent à faire des produits du terroir comme de la farine, du pain, de la bière et du saucisson », indique Rudy Laixhay, agronome et gestionnaire du projet. Les associés sont d’ailleurs en train de construire un moulin à farine afin d’augmenter la valeur d’une partie des récoltes.
Relève inclue
D’emblée, Rudy Laixhay précise qu’il ne s’agit pas d’une stratégie d’accaparement de terres puisque la majorité des champs était déjà la propriété des gens d’affaires impliqués dans le projet. De plus, l’un des objectifs des partenaires consiste à céder éventuellement près de la moitié des terres à deux jeunes agriculteurs de la relève. « On essaie en même temps de créer un centre de connaissances et d’intelligence agricole. On veut que les autres producteurs de la région en bénéficient et se tournent vers ça », soutient M. Laixhay.
Des doutes
Un tel projet suscite de la méfiance chez certains producteurs de la région, convient Rudy Laixhay. « Certains disent que ça ne marchera pas, que nous sommes des clowns et qu’avec les terres que nous louons, nous faisons augmenter le loyer des terres environnantes. On s’assoit avec eux pour leur expliquer ce qu’on fait; pour travailler ensemble », dit-il.
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