Par Chantale Ferland, chargée de projets à l’édition, CRAAQ.

L’envie d’élever des lapins se fait ressentir… qui ne craque pas pour le charme de ces petites bêtes? Pour commencer, on doit se demander si l’on souhaite élever des lapins pour leur compagnie ou pour leur chair. La réponse à cette question vous donnera une première indication des races à considérer. Il est possible d’acheter des lapins dans le commerce (animaleries, par exemple), mais il y a plusieurs avantages à faire affaire avec un éleveur spécialisé, dont l’assurance d’acheter des animaux de qualité et en santé. Vous aurez aussi devant vous un expert qui pourra répondre à toutes les questions entourant leur élevage.

Les lapins sont logés de préférence dans des cages séparées, car ce ne sont pas des animaux très sociaux entre eux. S’ils sont gardés dans un enclos, assurez-vous de leur offrir suffisamment d’espace pour qu’ils puissent, au besoin, s’isoler de leurs congénères. Du côté de l’alimentation, les lapins sont souvent nourris avec des granulés. Vos protégés grignoteront aussi avec plaisir des fruits et légumes frais. Prenez le temps de vous renseigner sur les bons choix, car certains sont à donner avec précaution (ex. : brocoli, raisins) et d’autres à éviter complètement (ex. : laitue, oignons). Le foin est indispensable pour assurer le bon fonctionnement du système digestif et l’usure des dents. Il ne faut pas se surprendre du comportement particulier qu’a le lapin de consommer ses crottes molles. Ce phénomène, appelé « cæcotrophie », est tout à fait naturel. Se produisant le matin, il permet à l’animal d’obtenir un complément de vitamines, de minéraux et de protéines.

Sachez que le lapin est un animal qui aime la tranquillité. Des perturbations, comme un nouveau bruit, peuvent lui causer du stress et avoir des effets sur sa consommation alimentaire et sa santé. Il faut donc lui fournir un environnement calme où il se sentira en sécurité.

Pour certains, l’objectif d’élevage sera la production de viande. La chair du lapin est blanche. Elle allie un goût délicat et plusieurs qualités nutritionnelles, dont un bon profil lipidique, comparable au poulet, et un apport appréciable en protéines et vitamine B12. En général, les lapins sont prêts pour la consommation entre l’âge de 75 et 90 jours.

Vous avez le goût d’en savoir davantage ou de passer à l’action? Le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec offre des ouvrages sur l’élevage du lapin. Pour en savoir plus, consultez le www.craaq.qc.ca/Publications, section Productions animales/Lapin.

Autres sites d’intérêt

Syndicat des producteurs de lapins du Québec

Association des éleveurs de lapins et de cochons d’Inde du Québec