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SAINT-HYACINTHE — Les militants véganes qui se sont introduits par effraction dans la ferme Porgreg à Saint-Hyacinthe en décembre dernier ont tous plaidé non coupables aux accusations qui pèsent contre eux au palais de justice de Saint-Hyacinthe, ce lundi.
Les 12 militants associés au groupe Direct Action Everywhere seront de retour en cour le 6 avril prochain pour subir leur procès. Ils devront répondre à deux chefs d’accusation, soit entrée par effraction dans le but de commettre un méfait et entrave au travail d’un policier. Une autre activiste, d’âge mineur, devra pour sa part comparaître ce mardi devant la chambre de la jeunesse pour ces mêmes accusations.
Plus d’une soixantaine de sympathisants de la cause animaliste se sont présentés au palais de justice. Ils se sont installés devant l’entrée de l’immeuble avec leurs affiches pour scander des slogans comme : « Nous sommes ici pour la libération des animaux. » Toutefois, aucun d’entre eux n’a été admis dans la salle d’audience pour la comparution.
Les activistes majeurs sont représentés par six avocats de la défense. Rappelons que, le 7 décembre dernier, les 13 activistes accusés ont occupé la ferme Porgreg pendant plus de sept heures. Ils ont documenté leur intrusion sur les réseaux sociaux avant d’être arrêtés par la Sûreté du Québec (SQ).