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Un autre dangereux virus se pointe à l’horizon dans le secteur porcin. Le 15 septembre dernier, le virus de la vallée Seneca, baptisé depuis Senecavirus A, a été détecté dans un chargement de porcs provenant du Québec et de l’Ontario.
Les tests menés dans les cinq fermes québécoises concernées n’ont heureusement pas permis de révéler la présence du virus. Le chargement provenant du Québec comprenait cinq truies de réforme devant être conduites dans un abattoir américain. Elles ont d’abord transité par un site de rassemblement en Ontario où elles ont rejoint des bêtes issues de huit fermes ontariennes. Le virus a été détecté au centre de rassemblement, et l’on attend encore le résultat des tests effectués dans les fermes ontariennes.
« Ça peut devenir une source de préoccupation et il faut être en mode vigilance », affirme Martin Pelletier, coordonnateur de l’Équipe québécoise de santé porcine (EQSP). Celui-ci note que la maladie découlant du virus n’entre pas dans la catégorie des maladies à déclaration obligatoire. De plus, admet-il, les connaissances scientifiques sur ce virus semblent limitées.
« Il faut être en mode vigilance et on réfléchit à la façon de gérer le virus », ajoute-t-il.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui mène l’enquête, craint que l’éclosion de la maladie ne perturbe considérablement les lieux touchés. Les animaux atteints développent des lésions et des signes cliniques comparables à ceux de maladies à déclaration obligatoire comme la fièvre aphteuse.
L’EQSP recommande pour sa part aux éleveurs et aux intervenants d’appliquer rigoureusement les mesures de biosécurité, tout particulièrement lors de la sortie des truies de réforme. Elle souligne aussi l’importance de soigneusement laver, désinfecter et sécher les camions de transport après chaque voyage.