Trois producteurs bovins mettent en place une ligne sans frais afin de faire la lumière sur des pratiques illégales alléguées dans la mise en marché des vaches de réforme.

« Double prix, malversations, vente de viande au noir, etc. », de nombreuses allégations concernant la mise en marché des bovins de réforme ont été portées à l’attention de Claude St-Denis (Saint-Hyacinthe), Jean-Louis Tinant (Saint-Jean-Valleyfield) et Philippe Leroux (Outaouais-Laurentides), les trois membres du comité de transparence du comité de mise en marché des bovins de réforme et veaux laitiers (CMMBR) de la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ).

Les trois éleveurs invitent maintenant toutes les personnes qui détiennent de l’information particulière sur la commercialisation des bovins de réforme à composer le 1 855 223-3232. Ils ciblent tout particulièrement la période comprise entre l’achat de l’abattoir Levinoff-Colbex par la FPBQ en 2006 et la fermeture de l’entreprise le 28 mai dernier. Toute l’information recueillie sera traitée dans le plus grand respect et de façon confidentielle, précise le comité.

Principal acheteur de vaches de réforme de la province, l’abattoir Colbex est actuellement sous séquestre. L’appel d’offres visant à trouver un acheteur s’est terminé le 30 juillet. Selon ce que la Terre a appris, une seule proposition aurait été déposée.