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Le conflit de travail à l’usine de transformation de volailles Exceldor de Saint-Anselme, dans Chaudière-Appalaches, est sur la voie d’une possible résolution.
La partie patronale vient d’accepter l’hypothèse de règlement présentée par la médiatrice spéciale et attend que les employés syndiqués se prononcent à leur tour. « Nous considérons que la balle est maintenant dans le camp », écrivait Exceldor sur Twitter le 24 juin.
La porte-parole du syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), Roxanne Larouche, a de son côté indiqué, dans une entrevue accordée à La Presse canadienne, que « le comité recommanderait aux syndiqués de voter en faveur des offres ». Ceux-ci doivent se prononcer sur la proposition pendant la fin de semaine.
Soulagement
Ce conflit de travail, qui dure depuis plus d’un mois, a forcé l’euthanasie non essentielle de plus d’un million de poulets destinés au marché de l’alimentation et de la restauration. François Turcotte, un éleveur de volailles de l’île d’Orléans, dans la région de Québec, surveille la situation de près, car les poussins qu’il élève dans sa ferme depuis les six dernières semaines doivent être livrés au cours des prochains jours à l’usine d’abattage et de transformation d’Exceldor. « C’est certain que si le conflit se règle, je serai soulagé, a-t-il confié à La Terre. En tant qu’éleveur, c’est une situation qui nous affecte, même si nous comprenons que les employés [de l’usine Exceldor] peuvent exercer leur droit de grève. »