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Le producteur ovin Jocelyn Urbain, qui se spécialise dans la production d’agneaux de boucherie, a dû se tourner vers un éleveur de races pures du Manitoba pour pouvoir ajouter 100 agnelles à son troupeau qui en comptait déjà 250.
« Je cherchais un éleveur capable de m’en vendre 100 d’un coup. Et au Québec, les élevages de race pure sont trop petits pour ça. J’aurais pu acheter des petits lots dans différentes fermes, mais pour des questions biosanitaires, je préférais 100 agnelles du même éleveur. De plus, la demande est si forte ici [pour les modèles de race pure du Québec] que l’attente était trop longue », ajoute-t-il.
Le producteur dit avoir opté pour des modèles de race Arcott Rideau, plus prolifiques, afin de rentabiliser plus rapidement son troupeau. « Ces brebis ont en moyenne deux à trois bébés par portée, parfois même quatre, ce qui permet de faire grossir le troupeau plus rapidement et de rentabiliser la production. Et aujourd’hui, on n’a plus le choix de grossir pour vivre de la production ovine, estime-t-il. Il faut donc miser sur des races prolifiques, selon moi, et une bonne génétique. C’est un investissement qui sera profitable à long terme. »
En 2023, un autre lot de 100 agnelles, réservées chez un éleveur québécois cette fois, s’ajoutera à son élevage, que le producteur souhaite amener, à terme, à 800 têtes. « Le but n’est pas de devenir trop gros et d’avoir un haut taux de mortalité, mais d’en avoir suffisamment, et en bonne santé, pour pouvoir vivre de ça », précise-t-il.