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SAINT-CYRILLE-DE-WENDOVER — La nouvelle Coopérative de bovins d’abattage du Québec a déposé ce matin une seconde offre d’achat afin de se porter acquéreur de l’abattoir Levinoff-Colbex.
« Les membres de la Coop ont un avantage parce qu’ils ont les vaches », a souligné le porte-parole de la coopérative, Paul Doyon. Celui-ci a précisé que les 535 producteurs qui ont jusqu’ici adhéré à la Coop sont en mesure de fournir le minimum de 625 vaches nécessaires chaque semaine pour assurer la rentabilité des opérations.
« On peut aussi être créateurs de richesse et d’emplois », a-t-il précisé, rappelant le thème du gouvernement libéral de Philippe Couillard au cours de la récente campagne électorale.
Le président du conseil d’administration, James Allen, a pour sa part noté que la réouverture de l’abattoir était essentielle pour assurer le bien-être des vaches de réforme, « des animaux en fin de vie », a-t-il insisté. Depuis la fermeture de l’abattoir en mai 2012, 80 % des vaches de réforme sont exportées vers l’Ontario ou les États-Unis pour leur abattage. Le syndic Richter Groupe Conseil inc., qui reçoit les offres d’achat pour le compte d’Investissement Québec, propriétaire des lieux, devrait rendre sa décision le 27 juin prochain.
« On ne veut rien savoir d’un démantèlement de l’abattoir », a de son côté martelé le nouveau maire de Drummondville et préfet, Alexandre Cusson, venu appuyer les représentants de la coopérative.
« On parle d’économie et de création d’emplois; c’est justement le temps d’investir ici », a conclu Daniel Lafond, maire de Saint-Cyrille-de-Wendover, où sont situées les installations.