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La chaîne demande à ses fournisseurs de viande de porc d’abandonner les cages de gestation pour les truies.
L’entreprise s’engage du même coup à ce que plus de 10 % de ses approvisionnements en œuf, soit plus de dix millions, proviennent de poulaillers aménagés et sans cruauté, et ce, d’ici la fin de 2013. Les fournisseurs de Tim Hortons devront lui présenter « des plans et des échéanciers clairs afin d’éliminer ces systèmes de logement » avant la fin de 2012.
Fin février, la Humane Society des États-Unis (HSUS) accusait Tim Hortons de se traîner les pieds dans la bataille concernant la « cruauté » envers les animaux. Détenant des parts de la chaîne de restaurants, la HSUS promettait de soumettre à la prochaine réunion des actionnaires une proposition sur l’interdiction des cages de gestation pour les truies. L’organisation déposait aussi une pétition de 15 000 noms en appui à sa démarche. En pleine expansion aux États-Unis, Tim Hortons annonce finalement qu’il va de l’avant avec cette demande de la Humane Society.
L’entreprise reprend les chiffres de la HSUS selon lesquels 97 % des poules pondeuses en Amérique du Nord sont élevées dans des cages non aménagées et que plus de 70 % des truies aux États-Unis sont hébergées dans des cages de gestation. Au Canada, ces estimations sont inconnues puisque l’industrie porcine n’a cessé de diminuer au cours des dernières années, note Tim Hortons.