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Le débat qui fait rage en Europe et en Amérique du Nord sur le bien-être animal préoccupe les producteurs d’oeufs de consommation au Québec.
« Nous sommes conscients des enjeux », a souligné jeudi le président de la Fédération des producteurs d’oeufs de consommation du Québec, Paulin Bouchard, à l’occasion de l’assemblee générale annuelle.
Les 107 producteurs ont d’ailleurs décidé de « prendre les devants » sur cette question. L’enjeu est de savoir si les producteurs abandonneront les cages traditionnelles et adopteront de nouvelles cages, beaucoup plus grandes.
« Nous allons établir un plan de match afin d’arriver avec des pistes de solution pour nos membres producteurs d’ici l’automne 2012. Nous voulons faire cette réflexion en tenant compte de la réalité de notre industrie », a précisé le président de la Fédération.
Actuellement, la cage traditionnelle a une dimension de 67 pouces carrés. En Europe, les nouvelles cages ont une superficie de 116 pouces carrés et aux États-Unis, les cages de la nouvelle génération auront 134 pouces carrés.
« Nous sommes prêts à réfléchir davantage pour le bien-être des poules mais il faudra éviter de prendre des décisions qui pourraient pénaliser les producteurs et nuire aux consommateurs. Par exemple, les nouvelles cages vont-elles vraiment améliorer la qualité de nos productions? Est-ce que le prix des œufs montera en flèche pour couvrir les coûts de transformation? Chose certaine, au Québec nous respectons à la lettre le code de bonne conduite », a insisté Paulin Bouchard.
Sans nul doute, le bien-être des poules est un projet qui…couve.