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Augmenter ses revenus de ventes de lait de chèvre sans investir massivement? Les conférenciers de la Journée INPACQ Caprins ont démontré qu’il était possible d’y arriver.
Un projet réalisé sur neuf fermes caprines laitières au cours de l’été 2014 a confirmé qu’un meilleur contrôle des conditions ambiantes permet d’éviter une diminution des taux de gras et de protéine du lait. Cette réduction des composantes se traduit par une baisse de revenus. Pour une ferme du projet, les pertes dues à la chute du gras et de la protéine entre mai – le mois de référence – et août ont frôlé les 2 000 $.
Un fourrage récolté au bon moment permet aux chèvres de produire plus de lait, a souligné pour sa part Caroline Brunelle, conseillère provinciale en production laitière caprine chez Valacta. Le pourcentage de fibre ADF du fourrage constitue l’élément le plus représentatif de sa qualité. Une étude menée en Norvège a comparé la qualité d’une première coupe sur trois parcelles, fauchées les 23 et 24 mai, le 4 juin de même que le 13 juin. Les trois présentaient des différences significatives en termes de pourcentage d’ADF et de volume de lait produit, a résumé Mme Brunelle. La conseillère a transposé ces résultats au Québec, en utilisant les prix des composantes du lait en vigueur en 2014 et les concentrés au prix du marché. Pour un troupeau de 200 chèvres, elle estime que l’utilisation d’un foin plus jeune, contenant 26,5 % d’ADF, aurait fait augmenter la marge de plus de 55 000 $/année par rapport à un fourrage à 38,2 % d’ADF. « Je pense que ça vaut la peine de prioriser davantage les fourrages », a conclu l’agronome.
La formule des Journées INPACQ – pour Innovation et progrès en agroalimentaire au Centre-du-Québec – célèbre ses 10 ans en 2015. La programmation contient 11 journées thématiques et peut être consultée sur le site Web du MAPAQ Centre-du-Québec.