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Les autorités du Canada et des États-Unis ont mis en place un protocole commun pour intervenir en cas de détection de la peste porcine africaine (PPA) chez des porcs « sauvages », terme qui englobe autant les porcs de races rustiques que les sangliers et les porcs domestiques qui se sont échappés et qui vivent à l’état sauvage. L’objectif est de minimiser la propagation possible aux élevages commerciaux.
Le protocole pour les porcs sauvages s’intègre à celui qui encadre déjà les élevages domestiques et fonctionne par zonage. Si un cas de PPA est détecté dans un troupeau de porcs sauvages, « des limites géographiques seront définies pour contenir l’éclosion. Ces limites sont des zones de contrôle établies conformément aux lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé animale », explique l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) dans un communiqué le 16 mars.
Tout le commerce de porcs vivants et de produits porcins, sauf pour les produits traités pour rendre le virus de la PPA inefficace, s’arrêtera dans la zone ciblée. Les restrictions au commerce de ces produits seront ensuite réduites en trois phases.
L’ACIA et le Animal and Plant Health Inspection Service du United States Department of Agriculture travaillent actuellement avec l’industrie et d’autres intervenants pour s’assurer que les deux pays sont prêts pour la mise en œuvre du protocole. À l’heure actuelle, aucun cas de PPA n’a été déclaré sur le territoire du Canada et des États-Unis, mais la maladie cause de grandes inquiétudes puisqu’elle fait des ravages dans des élevages de pays d’Asie et d’Europe.