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Le nombre de porcs en attente baisse tranquillement dans les élevages, passant de 140 000 au retour des Fêtes à 79 000 dans les dernières semaines. La situation réjouit les Éleveurs de porcs du Québec, qui restent toutefois prudents. En effet, plusieurs facteurs risquent encore de perturber leur objectif d’un retour à la normale avant les grandes chaleurs de l’été.
D’abord, les cas de COVID-19 chez les employés des usines d’abattage continuent d’inquiéter les producteurs. Quelques cas déclarés au cours des dernières semaines ont affecté le rythme d’abattage des usines d’Olymel d’Ange-Gardien et de Saint-Esprit. « Tant que les employés ne seront pas vaccinés, des ralentissements peuvent encore survenir », indique David Duval, président des Éleveurs.
La période de dégel, qui oblige les transporteurs à réduire le poids de leur cargaison, contribue également à diminuer le nombre de porcs pouvant être transportés vers les usines d’abattage. Les porcs de surcroît plus lourds prennent plus de place dans les camions.
L’enjeu de recrutement de main-d’œuvre continue par ailleurs d’affecter le rythme avec lequel les usines d’abattage peuvent fonctionner, soulignent les Éleveurs de porcs du Québec, qui espèrent toujours des assouplissements de la part du gouvernement provincial dans les règles de recrutement à l’étranger.
« Je pense que malgré ces défis, en général, les éleveurs sont un peu moins stressés, parce qu’ils constatent que la situation s’améliore tranquillement », rapporte M. Duval, précisant que le poids moyen des porcs au retour des Fêtes était de 122 kg, alors qu’il a atteint dans la dernière semaine 116 kg. « Ce poids est encore un peu trop élevé pour la période de canicule; c’est pour ça qu’on veut encore le diminuer », précise-t-il, optimiste quant aux chances d’y parvenir. « Je crois que dans le pire des cas, la situation pourrait stagner, mais pas augmenter. Ça reste quand même un nombre important de porcs en attente que les éleveurs ont rarement eu », conclut-il.