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La révision de la norme biologique canadienne a suscité de nombreuses discussions et négociations concernant l’élevage de la volaille. Des éleveurs canadiens ont des installations qui abritent plus de 20 000 poules pondeuses. Or, la nouvelle norme leur imposera de limiter ce nombre à 10 000 oiseaux par bâtiment continu.
« Des recherches concluent que plus les troupeaux sont petits, plus les volailles ont tendance à sortir à l’extérieur, d’où la décision de limiter le nombre total d’oiseaux par bâtiment continu », indique François Labelle, membre du comité responsable de la révision de la norme biologique canadienne. Certains producteurs ont manifesté de la résistance face à ce changement de règlement puisqu’ils devront cloisonner leurs bâtiments. Notons que plusieurs troupeaux peuvent être logés dans le même bâtiment pourvu que ceux-ci soient séparés.
De plus, certains devront augmenter le nombre de sorties vers l’extérieur, car la nouvelle norme précise maintenant qu’il faut, par exemple, deux portes vers l’extérieur par tranche de 1 000 poulets à griller, par tranche de 1 000 pondeuses ou de 1 000 dindons. « Certains producteurs suivent la norme au minimum. Alors si celle-ci exigeait auparavant au moins une sortie à l’extérieur, ils n’en mettaient qu’une seule pour tous les oiseaux », illustre-t-il.
Les aires extérieures devront être séparées par tranches de 10 000 oiseaux et recouvertes de végétation. Lorsqu’elles sont à l’intérieur, les volailles doivent bénéficier de la lumière naturelle grâce à une fenestration qui représente au moins 1 % de la superficie totale au sol.