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Des chercheurs québécois ont conclu récemment dans une étude que l’alimentation des vaches et la digestion de leurs nutriments influencent la concentration en vitamines B12 dans le lait, une vitamine qui comporte des bienfaits pour la santé humaine.
L’une des chercheuses, Mélissa Duplessis, explique que les vaches à l’étude, dont l’alimentation était plus riche en fibres, notamment en fourrage, avaient tendance à produire du lait dont le niveau de vitamines B12 était plus élevé. C’était l’inverse lorsque les animaux étaient nourris avec des rations plus riches en amidon et en aliments à haute teneur énergétique, comme le maïs. La chercheuse scientifique en production laitière intelligente au Centre de recherche et développement de Sherbrooke a aussi constaté avec ses collègues que certains microorganismes du rumen , la principale partie de l’estomac bovin où se déroule la digestion sont associés à une abondance de vitamines B12.
Pas la première étude sur le sujet
« Ça a un peu confirmé les conclusions que nous avions tirées d’une autre étude faite en 2015 dans 100 fermes laitières du Québec, souligne Mélissa Duplessis, qui n’en est pas à ses premiers travaux sur le sujet. On avait déjà remarqué que plus il y avait de fibres dans l’alimentation des vaches, plus la concentration en vitamines B12 dans le lait qu’elles produisaient augmentait. Le maïs, de son côté, plus riche en amidon, diminuait la concentration. » La chercheuse spécifie néanmoins que l’influence de l’alimentation du bétail sur la concentration en vitamines B12 dans le lait était plutôt marginale dans les travaux faits en 2015.