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QUÉBEC – Les Producteurs de bovins du Québec (PBQ) se donnent sept ans pour augmenter leur production de 50 %. Les éleveurs québécois comblent actuellement un tiers de la consommation sur le territoire de la province.
Pour les PBQ, il est impératif de freiner la diminution relative de la production afin de conserver une masse critique. Le Québec dispose d’ailleurs d’un fort potentiel de développement de sa filière bovine avec ses conditions géoclimatiques favorables et l’abondance de fourrages dans toutes ses régions.
Au-delà des millions, l’organisation demande à Québec « une réglementation environnementale viable et un allégement du fardeau administratif pour être capable de prendre de l’expansion, d’occuper le territoire et d’amener de l’activité économique en région », résume son président, Claude Viel.
Dans leur Plan de développement 2018-2025, les Producteurs invitent le gouvernement à reconnaître l’importance de la filière bovine sur le plan économique et en matière d’occupation du territoire. Ils lui proposent notamment de créer des outils de financement réellement adaptés à la production, un programme d’incitation à la croissance destiné au secteur de même qu’un soutien à la relève qui garantirait les investissements requis au démarrage.
Promotion
Le document soumet aussi l’idée de créer une image de marque pour la viande bovine par une campagne d’information de même que de développer des créneaux axés sur la consommation. Les PBQ citent en exemple l’initiative Bœuf Québec.
D’ailleurs, à l’occasion de l’assemblée annuelle de leur organisation, les 4 et 5 avril, les éleveurs de veaux d’embouche ont accepté de mettre en place une contribution spéciale aux fins de la promotion et de la publicité de 0,50 $/veau mis en marché de même que de hausser la contribution pour la recherche et le développement de 0,25 à 0,75 $/veau. Ces deux mesures sont applicables à compter du 1er juillet 2018. Les producteurs de bouvillons d’abattage ont eux aussi décidé d’investir dans la promotion et la publicité, à raison de 1 $/bouvillon commercialisé, dès le 1er janvier 2019.