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SAINT-LIBOIRE — Les producteurs de lait veulent acquérir des robots de traite et le Programme d’investissement pour fermes laitières (PIFL) semble avoir décuplé leur intérêt.
« On fait des soumissions comme ça ne se peut pas », témoigne Pascal Fortin, représentant d’Agri-Robotique, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Celui-ci était fort occupé la semaine dernière à Expo-Champs à répondre aux questions. Quelques heures à peine après l’ouverture des portes, il disait avoir déjà trois nouveaux clients potentiels.
« Je dirais qu’on reçoit des demandes supplémentaires d’une valeur d’une quarantaine de millions, dit-il. Le programme semble avoir eu pour effet de faire devancer des projets qui devaient être réalisés en 2018 et en 2019. »
« Cette année, ajoute-t-il, on a déjà vendu 40 robots et 31 pour l’an prochain. »
Martin Lacoste, producteur de lait à L’Ange-Gardien, témoigne de la grande utilité des robots de traite. Associé à son frère Pascal, il requiert les services d’un seul employé. À la Ferme Cougar, on retrouve déjà cinq robots et un sixième sera installé cet automne, puis un autre le printemps prochain. Trois personnes, se félicite-t-il, suffisent à prendre soin d’un troupeau de vaches et à remplir un quota de 350 kg.
« Le robot est une machine très fiable », affirme-t-il, heureux de pouvoir maintenant compter sur « une main-d’œuvre qui se lève chaque matin ».
Mario Jean, gérant de territoire dans la région de Drummondville chez Houle pour les équipements laitiers GEA, confirme aussi que le PIFL a eu pour effet de multiplier les demandes de soumissions, « d’une valeur de 15 M$ depuis le début du mois d’août ».
« De janvier à juillet, confie-t-il, on a doublé les ventes de réservoirs à lait, comparativement à toute l’année dernière. »