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Les producteurs qui ont déposé un projet à la 2e et dernière phase du Programme d’investissement pour fermes laitières (PIFL) attendent maintenant de voir s’ils ont été sélectionnés. Le gouvernement fédéral n’accepte plus aucune demande depuis le 8 février.
À Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), impossible de connaître le nombre de projets qui ont été soumis. Le porte-parole se contente de dire que le Programme a été accueilli « avec un vif intérêt ». Pour la suite des choses, toutes les demandes reçues se verront attribuer un numéro avant que le fédéral procède à une sélection aléatoire structurée, « supervisée par une tierce partie indépendante utilisant un algorithme reconnu pour effectuer le processus de randomisation ».
Ce nouveau processus remplace le principe du « premier arrivé, premier servi », qui avait soulevé l’ire des agriculteurs lors de la phase 1 du PIFL. Les demandeurs seront informés des résultats du tirage au sort en mars prochain.
Liste d’attente
Ceux qui seront sélectionnés auront quatre semaines pour présenter une demande détaillée, précise AAC. Les projets qui ne seront pas tirés au hasard seront inscrits sur une liste d’attente. Le Programme s’efforcera d’appuyer les projets dans toutes les provinces, en proportion approximative de leur part de l’ensemble du quota national laitier. Son aide est plafonnée à 50 % des investissements admissibles, jusqu’à concurrence de 100 000 $ par projet.
La 2e phase du PIFL dispose d’une enveloppe de 98 M$. Elle couvre les projets amorcés à partir du 1er août 2017. Ce programme a été mis en place en 2017 afin d’aider les producteurs laitiers à s’adapter aux impacts de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Ce dernier concède l’importation de plus de 17 000 tonnes de fromages.