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La CSN conteste la décision de la Cour d’appel qui cautionne la fermeture de l’Usine de St-Simon.
L’histoire sur la fermeture de l’usine de St-Simon vient de connaître un nouveau chapitre avec la décision du syndicat de porter la décision de la Cour d’appel devant le plus haut tribunal du pays, la Cour suprême. La CSN rejette ainsi le dernier jugement rendu qui admet qu’Olymel a le droit de fermer l’usine.
Jean Trudel, professeur en relations de travail à l’Université de Sherbrooke a fait part de ses commentaires à Radio-Canada sur le sujet. Selon lui, ce jugement favorable à Olymel s’explique par le fait que les lettres d’entente peuvent être interprétées de différentes façons. « On tente de dire maintenant que ce n’est pas une fermeture. C’est plutôt que graduellement nous tentons de diminuer nos activités. Vous voyez, on tourne autour du sujet ».
La Cour décidera pour sa part si elle autorise au non le syndicat à poursuivre ses démarches devant les tribunaux.
Les anciens employés contestent sa fermeture par Olymel. Ils invoquent la convention collective qui aurait contenu des dispositions empêchant le transfert de la production vers d’autres usines.
Des décisions arbitrales et judiciaires auraient de plus obligé Olymel à maintenir ses activités à Saint-Simon jusqu’en septembre 2007, alors que la fermeture a eu lieu en avril de la même année. Les syndiqués invoquent aussi le fait qu’ils auraient aimé pouvoir négocier pour éviter la fermeture.
Olymel avance de son côté que la transformation du marché et la diminution de la matière première avaient mené à la cessation des activités à Saint-Simon.
L’usine de Saint-Simon a déjà employé jusqu’à 880 employés.
La CSN et Olymel sont également à couteaux tirés quant aux relations de travail de de l’abattoir de porc d’Olymel à Vallée-Jonction. Le syndicat a convoqué les médias à la fin de janvier pour dénoncer les conditions de travail.