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L’usine d’abattage et de découpe de porcs d’Olymel, à Vallée-Jonction, a repris ses activités à 6 h 30, aujourd’hui, après une semaine d’interruption en raison d’une fuite d’ammoniac.
Plus de 200 des 1 000 employés de cette usine sont de retour en cette journée consacrée à l’abattage. Les travailleurs affectés à la découpe et aux autres opérations seront en poste dès demain. L’usine de Vallée-Jonction abat actuellement quelque 30 000 bêtes par semaine, sur une capacité de 37 500.
Un tuyau percé dans l’une des 13 zones de réfrigération de l’usine est à l’origine de la fuite, a précisé à la Terre le porte-parole Richard Vigneault. L’enquête se poursuit pour en déterminer la cause.
Cette fuite, survenue le 12 août en début de soirée, a obligé Olymel à détruire les quelque 6 000 porcs déjà livrés à son usine de Vallée-Jonction. L’entreprise a dû rediriger ceux qui étaient prévus pour le reste de la semaine vers ses autres établissements de Saint-Esprit et de Princeville. Olymel a aussi annulé des achats en Ontario et invité des éleveurs québécois à garder leurs bêtes un peu plus longtemps dans leur porcherie. Ces porcs, dont la Terre n’a pu connaître le nombre, bénéficieront d’un ajustement à la grille de poids Qualité-Québec et Olymel-Plus (Porcs coop), a fait savoir M. Vigneault.
Pour l’heure, ce dernier n’a pu fournir une évaluation des coûts associés à cette vaste opération (destruction des produits, nettoyage des installations, processus de sanitation, transport additionnel, salaires). « Les employés ont été payés pour leurs heures travaillées auxquelles Olymel a ajouté celles du mardi et quelques heures du mercredi », a précisé M. Vigneault. Une solution bien accueillie du côté syndical, a-t-il relevé.
Chez Olymel, on se félicite du fonctionnement optimal des systèmes de détection et des protocoles d’évaluation qui ont permis d’éviter qu’il y ait des blessés ou que des employés subissent des séquelles à la suite de cet événement. Président-directeur général, Réjean Nadeau a souligné le dévouement et le professionnalisme des nombreux intervenants tels que services d’incendie et d’urgence, CSST, Agence canadienne d’inspection des aliments, Régie du bâtiment, Municipalité, qui ont rendu possible la réouverture rapide de l’usine avec l’assurance que les lieux sont sans danger pour la santé et la sécurité des travailleurs ainsi que pour l’intégrité des produits.