Les producteurs d’œufs du Québec acceptent de ne plus accorder de valeur monétaire au futur quota émis.

« Le Québec veut obtenir plus de contingents, car notre objectif est de produire des œufs afin de répondre à la demande de nos clients. On ne veut pas vendre du quota, mais produire des œufs », a expliqué le président de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec (FPOQ), Paulin Bouchard en assemblée générale spéciale.

En n’attribuant aucune valeur au futur quota émis, les producteurs souhaitent également faire taire les détracteurs de la gestion de l’offre. Le prix fixe de 245 $ la poule alimente les discussions et fait généralement mal paraître le secteur. « Avec la relève qui s’installe, les producteurs sont plutôt acheteur que vendeur de quota. Dans les faits, il y a peu de quotas à vendre. Ce que les producteurs recherchent, c’est un potentiel de croissance pour la relève », a précisé M. Bouchard.

Au cours des cinq dernières années, le secteur des œufs de consommation a connu une croissance annuelle de 4 %. Cette croissance s’explique par une hausse de la population canadienne ainsi que de sa consommation d’œufs. De plus, au Québec, le ratio poule-population est actuellement en réajustement, ce qui permet à la province d’obtenir du contingent et de croître. Les producteurs ont reçu récemment une augmentation de leur contingent de 122 700 unités de quotas de pondeuses.

D’autres modalités s’appliqueront lors des prochaines émissions de quotas.